KINERET |
Kineret
Kineret Kineret, elayich Nimshechet kol nefesh me'az. Kol kesem moledet meimayich Yafiku belayla ke'raz. Sodot hayamim shenagozu Beretet hagal hashalev. Velach kol banayich yachrozu Metav mangina shebalev. Kineret Kineret Kineret Ziv kesem bechol hamidbar. Itach min haguf ne'ekeret Tziporen ye'ush ha'achzar. Et nachash yazrim hayareach Anan yitboses bechalav. Toch bechi kofetz vesameach Pitom mechazeh lalevav. Yadati hashachach yofia Lishtof et oro basadot. Mitelem el telem yania Beketzev tziltzul macharshot. Yadati miboker ad erev Hayeza haguf lo yichdal, Vehala, vehala bli heref Emshoch beritmot he’amal. Ki rav od, ki rav od ha'yega Bisdot hasharav halochech Rak ko'ach achlifa, rak rega Anu'ach vehalha elech. Baderech hazot o acheret Ve’im ekashel lizmanim Elayich, elayich Kineret Avo lechadesh alumim. Batohu dmama hasoreret Tamid kri'ati terachef Kineret Kineret Kineret Amtzi et haben he'ayef. |
Mer de Galilée
Mer de Galilée, depuis longtemps Tout homme est attiré par toi. Dans la nuit comme en secret, tes eaux Créent le charme de ta patrie. Les mystères de tes jours s’évanouissent Dans le tremblement d’une paisible vague. Chacun de tes fils t’écrira des poèmes, La plus belle mélodie du cœur. Mer de Galilée, Un éclat enchanteur dans le sable d’un désert. Une pointe de désespoir cruel Est arrachée du corps grâce à toi. La lune déversera le temps des présages, Un nuage se vautrera dans le lait. A travers larmes, il saute et se réjouit, Son cœur est dans l’abîme. Je sais que l’aube répandra Sur les champs sa lumière. D’un sillon à l’autre, elle fera démarrer Le cliquetis des charrues. Je sais que du matin au soir, Le corps transpirera, Et plus loin, plus loin, sans relâche, Je tirerai le joug du labeur. Car la peine est encore longue Dans les champs mordus par la chaleur. Seulement je reprendrai des forces, Je ne me reposerai qu’un instant puis j’irai plus loin. D’une manière ou d’une autre, Et si j’échoue - Vers toi, vers toi, mer de Galilée, J’irai et je renouvellerai ma jeunesse. Dans le désert de silence qui règne, Mon cri plane toujours : « Mer de Galilée, Fortifie ton fils fatigué. » | |
Texte : Alexander Pen. |
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